Sur la parcelle de meuniers « Le Village » située juste derrière le chai, baignée de sources et plantée de diverses essences d’arbres, Alexandre présente la technique de tressage à laquelle il a finalement abouti, à l’usage.
Après un premier pont, noeud plat réalisé entre les pampres poussées ici environ à 1m 90 de hauteur, le tressage est réalisé en descendant, en rentrant les brins dans la tresse, sans réaliser de nouveaux ponts.
« Il faut bien prendre garde à ne pas faire replonger les apex et à passer le bras à l’intérieur du noeud pour attraper les brins à tirer, sans les casser ! »
La tresse doit se situer à environ 10 ou 20 cm du fil du haut pour se maintenir bien droite. Elle ne devrait pas empêcher le passage d’un enjambeur, ni compliquer la taille, s’il l’on fait un pré-taillage.
Pour le tressage faut compter environ la même durée d’intervention que pour le palissage, et du personnel en conséquence nécessairement.
Alexandre après de multiples essais comparatifs est arrivé à la conclusion que la combinaison taille de mars / tressage, a un impact très qualitatif sur ses vins.
Grâce au tressage, dès l’année suivante, la pousse des entrecoeurs est enrayée. Les vignes semblent mieux résister aux attaques de mildiou, il constate également une avance sur la période de véraison et surtout un meilleur équilibre dans les jus.
Les participants venus prendre conseil et se faire la main à Janvry, repartent enthousiastes, désireux d’essayer à leur tour cette technique sur une parcelle d’essai. L’ensoleillée année 2022 semble bien propice à l’expérimentation !
Un grand merci à Alexandre de nous avoir accueilli pour ce partage d’expérience.