LA VINIFICATION BIOLOGIQUE
Le règlement européen de vinification biologique n°203/2012 est entré en vigueur depuis le 1er août 2012 et se décline en quatre axes :
• Ingrédients bio
Tous les ingrédients entrant dans la composition du vin doivent être certifiés Bio : les raisins, mais aussi le sucre et le cas échéant les moûts de raisins concentrés.
• Additifs et auxiliaires
La liste des additifs et auxiliaires est une liste positive : seules sont autorisées les substances qui y sont inscrites. Celles-ci doivent provenir de matières premières biologiques si elles sont disponibles.
Cette liste est annexée au règlement n°203/2012.
• Dioxyde de soufre
La teneur en dioxyde de soufre est fonction du type de vin mais aussi de sa teneur en sucre. Pour les vins de Champagne, la limite est de 150 mg/l.
Mais les pratiques sont loin de ces teneurs, beaucoup de vignerons bio vinifiant avec très peu d’ajout de soufre, voire sans ajout.
• Pratiques œnologiques
La liste des pratiques œnologiques est une liste négative : elle mentionne les pratiques interdites en vinification bio.
Pour l’élaboration du Champagne, une deuxième fermentation doit être effectuée en bouteille pour faire naître l’effervescence. Du sucre et des levures sont nécessairement incorporés lors de la mise en bouteille.
Une autre utilisation de sucre va définir le dosage lors du dégorgement (extraction du dépôt généré par la fermentation en bouteille).
Selon l’origine et la quantité d’ingrédients total utilisées, une mention Agriculture UE/non UE pourra apparaître à côté du label bio européen (par exemple en cas d’utilisation de sucre de canne de pays tropicaux).
Le règlement européen de vinification biologique n°203/2012 est entré en vigueur depuis le 1er août 2012 et se décline en quatre axes :
• Ingrédients bio
Tous les ingrédients entrant dans la composition du vin doivent être certifiés Bio : les raisins, mais aussi le sucre et le cas échéant les moûts de raisins concentrés.
• Additifs et auxiliaires
La liste des additifs et auxiliaires est une liste positive : seules sont autorisées les substances qui y sont inscrites. Celles-ci doivent provenir de matières premières biologiques si elles sont disponibles.
Cette liste est annexée au règlement n°203/2012.
• Dioxyde de soufre
La teneur en dioxyde de soufre est fonction du type de vin mais aussi de sa teneur en sucre. Pour les vins de Champagne, la limite est de 150 mg/l.
Mais les pratiques sont loin de ces teneurs, beaucoup de vignerons bio vinifiant avec très peu d’ajout de soufre, voire sans ajout.
• Pratiques œnologiques
La liste des pratiques œnologiques est une liste négative : elle mentionne les pratiques interdites en vinification bio.
Pour l’élaboration du Champagne, une deuxième fermentation doit être effectuée en bouteille pour faire naître l’effervescence. Du sucre et des levures sont nécessairement incorporés lors de la mise en bouteille.
Une autre utilisation de sucre va définir le dosage lors du dégorgement (extraction du dépôt généré par la fermentation en bouteille).
Selon l’origine et la quantité d’ingrédients total utilisées, une mention Agriculture UE/non UE pourra apparaître à côté du label bio européen (par exemple en cas d’utilisation de sucre de canne de pays tropicaux).